Voyager à travers le monde peut être une expérience exaltante, surtout lorsque cela implique de poursuivre ses rêves professionnels. C’est l’histoire de Nathan, un architecte ambitieux âgé de 35 ans, qui a choisi de s’expatrier au Brésil pour donner vie à sa passion.
Dans ce récit, nous plongerons dans les défis auxquels Nathan a été confronté lors de son installation, ses premiers contrats en tant qu’architecte et la manière dont il a navigué dans le système de protection sociale brésilien.
Quelles ont été vos conditions d’installation au Brésil ?
Après avoir passé mon diplôme d’architecte-ingénieur à École Nationale Supérieure d’Architecture de Lyon, j’ai pu intégrer un grand cabinet en région parisienne. Un des dirigeants était originaire de São Paulo et m’a longuement parlé de l’influence portugaise ou de célèbres architectes comme Oscar Ribeiro de Almeida. Cela m’a passionné et j’ai donc décidé de m’expatrier sur ce qui fut jadis la Terra da Vera Cruz.
Je savais que le chemin ne serait pas facile. L’installation dans un nouveau pays implique souvent de surmonter les barrières linguistiques, de comprendre les réglementations locales et de s’adapter à une nouvelle culture. J’ai donc entrepris des cours intensifs de portugais pour faciliter la communication avec les habitants locaux et mes futurs clients.
J’ai dû aussi me conformer aux exigences administratives brésiliennes pour exercer mon métier. J’ai dû faire valider mon diplôme français dû et obtenir une licence d’architecte auprès du Conseil de l’Ordre des Architectes du Brésil (CAU/BR). Bien que cela ait demandé du temps et des efforts, j’étais déterminé à surmonter ces obstacles et à réaliser mon rêve.
Comment a commencé votre activité en tant qu’architecte au Brésil ?
Après m’être installé et avoir établi des contacts locaux, j’ai commencé à rechercher des opportunités professionnelles. Grâce à un réseau local d’expatrié français, j’ai pu rapidement être intégré dans le tissu professionnel brésilien.
Mon approche proactive et ma passion pour mon travail ont porté leurs fruits. J’ai décroché mes premiers contrats en tant qu’architecte dans des projets de construction résidentielle et commerciale.
Ma renommée, en tant qu’architecte, s’est rapidement répandue, grâce à la qualité de mes conceptions et à mon approche novatrice. Mes compétences en matière de conception durable ont été très appréciées, car le Brésil accorde une grande importance à la préservation de l’environnement. Les clients reconnaissaient la valeur ajoutée que j’apportais à leurs projets et ma capacité à harmoniser esthétique et fonctionnalité.
Quelles ont été vos plus grands obstacles ?
Étrangement, les obstacles ne sont pas venus de mon métier, mais j’ai rencontré quelques difficultés concernant des démarches administratives personnelles. Étant installé en tant qu’indépendant, j’ai pu découvrir les joies de l’administration brésilienne qui n’a rien à envié à celle en France.
Je me suis retrouvé confronté au système médical à São Paulo. Un matin, en me rendant à mon travail, j’ai été renversé par une voiture alors que je roulais à scooter. Plus de peur que de mal ! Direction Hospital SÃO LUIS, pour des contrôles et une radiographie. Mais tout allait bien.
Mais la facture était plutôt salée entre l’ambulance et l’hospitalisation ambulatoire, elle était d’environ 6 500 réal brésilien soit environ 1 200 €. En tant qu’expatrié, je ne bénéficiais pas du système de santé publique (SUS au Brésil). Mais j’avais sur les conseils d’un ami souscrit à une assurance santé internationale avant mon départ. Ce même ami m’avait recommandé un comparateur assurance expatrié pour trouver une garantie santé dont j’avais besoin. C’est très pratique et facile, en quelques clics, je recevais déjà plusieurs offres. Après un contact téléphonique avec un expert, j’ai pu ajuster mon plan santé et souscrire à des garanties indispensables pou le Brésil.
Pour finir, pourquoi s’expatrier au Brésil ?
C’est un pays joyeux, avec des habitants plein de gentillesse toujours prêt à aider. Les Brésiliens sont couverts et curieux, et ils aiment la France pour son côté glamour et pour sa gastronomie.
Les opportunités professionnelles y sont nombreuses, car c’est un pays qui se développe vite et à besoin de compétences extérieures.
Le climat y est exceptionnel et la nourriture est très variée, cela est certainement dû à la population multi-ethnique. Enfin, je vous conseille de ne pas rater les carnavals, c’est une expérience extraordinaire !